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Thérapie du couple

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Crise, conflit, manque...
Nous savons tous que dans un couple il y a des hauts et des bas. Mais il arrive qu'on sente qu'il ne s'agit plus d'une crise passagère.
Introduire un tiers dans la relation autorisera de rétablir la communication.


Dans un premier temps, je ferai avec vous l'inventaire le plus précis des problèmes de votre couple. J'établirai avec vous sa biographie, son histoire. Nous remonterons à sa naissance, évoquerons ce qui a permis sa durée.
Il faudra parler de vos antécédents personnels et des désirs de chacun individuellement et évaluer si il est possible de les actualiser et intégrer dans votre couple.


Le couple se présente le plus souvent à moi avec un contentieux comptabilisé, voulant équilibrer les échanges comme par une justice commerciale. Or, toute relation durable repose non sur l’échange commercial dont les contrats sont révocables à tout moment, mais sur la croyance en un absolu, mythe fondateur qui ordonne le don.

 

Le psy aidera à déposer calculettes et livres de comptes, à restituer ce récit fondateur et apprendre à le faire évoluer tout en respectant le développement de chacun.
Ainsi, il ne s'agit pas de juger de qui a tort ou raison  mais de rétablir le contact, la communication entre vous. Quelque chose devra se révéler de votre frustration par rapport à vos attente dans la relation sans viser à changer l'autre. Souvent, des causes inattendues apparaissent.
Il arrive aussi que les deux partenaires décident de mettre fin à la relation. Dans ce cas le psy permettra que ce processus de deuil se fasse le mieux possible.

Couple parental : La perte de tous ses repères
Et que de peurs, de ressentiments, d’attentes, sur lesquels s’exprimer ! Car une rupture, ce n’est pas seulement la fin d’un couple. La perte d’un conjoint. C’est aussi celle d’une famille, d’une belle-famille, des amis du couple souvent, qui se sentent obligés de prendre parti pour l’un ou pour l’autre… D’un monde, construit à deux ; d’un niveau de vie, considérablement diminué dans la majorité des cas. D’un idéal familial, aussi. A commencer par sa relation avec ses enfants. « Il faut renoncer à vivre avec eux au quotidien, c’est parfois très difficile à accepter, on n’a plus un accès libre, ouvert à ses propres enfants. »
Passer du « nous » au « je », c’est aussi perdre ce cocon conjugal, cette « maison couple » dans laquelle on pouvait se réfugier. Lors d’une séparation, quand la maison est vendue, c’est la mère nourricière, source de chaleur et de sécurité qui est touchée. Rares sont ceux qui se séparent sans un sentiment d’échec et de culpabilité. D’autant qu’un divorce porte atteinte à l’image, à l’estime que l’on a de soi.  Il y a ce sentiment d’être abîmé et que si l’autre nous quitte, c’est que l’on est indigne d’être aimé. Mais c’est faux. On se quitte pour les mêmes raisons que l’on s’est mis en couple. Quand celui-ci se sépare, ce n’est pas l’amour qui est à mettre en cause, mais la relation. Il faut se dire alors que l’on est humain, que l’on peut faiblir, faire des erreurs. Adopter un regard tendre et compréhensif envers soi-même. Et sortir du déni et de la colère, tout en acceptant d’être dans le chagrin.


Y a-t-il une conflictualité psychique spécifique au couple ?

Au cours de sa vie, l’individu peut investir différents groupements : famille, couple, amical, professionnel, de loisirs etc. Mais ces groupements ne sont pas identiques. Ce qui différencie les groupements est le but qui les spécifie.

 

Quelle serait le but du couple ? L’expérience clinique m’a montré que les partenaires se représentent en couple lorsqu’ils investissent leur groupement comme résultant d’une relation élective et exclusive.

Nous nous sommes choisis.

 

Les partenaires se représentent comme élus, cette élection implique une exclusion des autres.

Cet investissement électif et exclusif n’est pas à confondre avec l’amour ou la fidélité, il se trouve tout aussi actif dans les couples haineux ou échangistes.

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L’expérience clinique m’a montré que tout groupement, homo ou hétérosexuel, s’investit comme couple lorsqu’il se fonde sur la représentation d’une relation élective et exclusive. Le couple n’existe que par ou pour l’exclusion d’un autre. C’est fondamentalement une relation à trois dont l’un doit être exclu.


Être l’unique, telle serait une représentation du couple. Mais ce type d’investissement, pour attirant qu’il soit, génère des conflits : être, ne pas être, ne plus être l’élu ; s’exclure ou être exclu d’autres investissements de même type ; articuler l’investissement du groupement couple avec d’autres investissements de groupements.


Ces conflictualités peuvent générer des souffrances psychiques profondes. La définition de ces souffrances dépend de l’angle sous lequel le phénomène est étudié.


« Pourquoi vit-on en couple ? » demandait Didier Anzieu. «… La raison originaire semble être la peur de la solitude, le besoin archaïque d’un étayage des fonctions psychiques sur un objet primordial, la nécessité de parer l’angoisse d’un retour à l’état de détresse lors des frustrations, des échecs, des stress de l’existence. L’objet primordial est celui qui a jadis protégé de cette détresse. L’énamouration apporte la révélation, au sens quasi religieux du terme, que cette personne-ci est une réincarnation de l’objet primordial. Dans l’état d’exaltation amoureuse, qui est généralement l’état fondateur du couple du moins dans la culture occidentale, s’instaure la double croyance que le partenaire est l’objet qui compte par-dessus tout pour moi et qu’il a lui-même le désir d’être cet objet primordial pour quelqu’un, moi en l’occurrence – comme la mère a voulu l’être autrefois pour son tout-petit qui, de son côté, la mettait en place d’être cet objet. »

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